Conflits intercommunautaires en Inde

La République de l'Inde est séculière (selon la Constitution : secular), qui signifie que l'État n'a pas de religions officielles et reconnaît toutes les religions de façon égalitaire. Cependant on ne peut pas la qualifier de république laïque car cela signifierait une séparation complète entre les pouvoirs politiques et religieux ; or en Inde, bien que les religions soient toutes reconnues de façon égalitaire, elles ont un rôle dans la vie politique[1].

Toutefois, ce modèle de cohabitation entre différentes confessions (hindouisme, islam, christianisme, sikhisme, bouddhisme, etc.) n'a pas pu éviter les conflits intercommunautaires. Depuis l'indépendance, ils ont surtout opposé des hindous à des musulmans, si l'on fait abstraction des affrontements entre castes, de nature plus sociale. Des affrontements meurtriers mais plus limités ont eu lieu entre hindous et sikhs (au Pendjab et lors de l'assassinat d'Indira Gandhi), et entre hindous et chrétiens dans les États du Nord-Est (Nagaland, Mizoram).

  1. Mouvements.info, « Le sécularisme, ou la version indienne de la laïcité », sur Mouvements (consulté le )

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